Trois agriculteurs de trois pays témoignent de cet enjeu global

L‘EISA, association européenne d’agriculture durable, dont Farre est membre, s’intéresse de près à la biodiversité du sol, facteur de sa fertilité. « En plus des minéraux, la matière organique du sol contient des milliards de sortes d’organismes : bactéries, champignons, algues, protozoaires, nématodes, acariens, collemboles, larves d’insectes, vers de terre… Leur poids corporel cumulé peut atteindre 260 à 1 650 g/m² de terre. Les agriculteurs soucieux de pratiquer une agriculture plus durable sont particulièrement attentifs à maintenir cette vie du sol. » Minuscules et banals, voire invisibles à l’œil nu, les organismes du sol ne reçoivent que rarement l’attention qu’ils méritent et qui améliorerait leurs fonctions biologiques.

Ils agissent en faveur des cycles de production de nutriments, de la structure du sol ainsi que des transferts d’air et d’eau, et donc de la fertilité des sols en général. Toute croissance des plantes dépend de la présence et de l’activité de ces milliards d'”assistants”. Voilà pourquoi les organismes du sol et le taux de matière organique méritent une attention particulière. « La gestion des sols, et notamment les analyses, joue un rôle important dans le concept d’agriculture intégrée. Elle est essentielle pour maintenir leur fertilité. »

Pour l’EISA, la gestion des sols comprend, entre autres, un plan à long terme des rotations de culture, la fourniture de matière organique au sol, le choix des opérations de travail du sol appropriées, et des mesures pour éviter le compactage.

Source (en Anglais) : http://sustainable-agriculture.org/wp-content/uploads/2015/10/Topic-Sheet-Soil-Biodiversity-011015-final.pdf